1 mars 2010
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Published by ® Lys de Saron
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POEMES
28 février 2010
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19:00
J'ai cette chanson qui résonne dans ma tête :
"malheur à celui qui blesse un enfant"et je pense à tous
ces enfants blessés dans le coeur, et qui cherchent le bonheur.
Pauvre petit coeur blessé,
Ils t'ont abandonné,
Comme un mouchoir jeté,
Sur un sentier souillé.
Tu es si petit et déjà délaissé
Comment ont-ils pu t'abandonner,
Sans avoir le temps de t'aimer,
Et te cajoler.
Et toi petite poupée,
C'est à la maternité,
Que ta mère t'a laissé,
Sans te donner un baiser.
Pleure pas petite âme,
Qu'on a trouvé dans une cave.
Ils n'avaient pas le droit,
De te faire cela !
Mais à présent,tu as un papa,
Qui veille sur toi,
Une maman qui te caline,
Des mamies qui te chérissent.
J'oublie pas Ange Merveille,
Trouvée dans les toilettes,
Juste après qu'elle naisse,
Rejetée de sa mère.
Aujourd'hui, tu prospères,
Grâce au D.ieu de l'univers,
Qui t'a sauvé pour toujours,
A cause de Son grand amour.
©Lysdesaron
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POEMES
26 février 2010
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16:00
(Notre petit Samuel il y a cinq jours)
Admirez son regard,
Tendre, innocent !
C'est comme un cri d'amour qui s'élance,
Pour dire : "ayons un coeur aimant"!
Il peut être un ange,
Qui te parle maintenant !
Dans le monde des enfants,
C'est pas compliqué,
On s'aime sans se jalouser,
On partage sans se froisser.
C'est si simple de s'aimer,
Quand le coeur est purifié.
J'aime cet univers innocent,
Où des petits enfants,
Se donnent la main,
Pour suivre un même chemin.
Ils ne connaissent pas le mal,
Aspirons à avoir leur âme.
Voici l'histoire de deux petits anges de L'Orphelinat.
Quand Nicolas va à droite, Grâce le suit.
Lorsque Grâce veut jouer, Nicolas aussi.
Après une bonne tartine chocolatée,
C'est sur la jupe de maman qu'on veut s'essuyer.
Petite Grâce aime trop taper sur mon clavier,
Tandis que Nicolas vient la retirer.
Ils sont à présent frère et soeur,
Dans cette maison de bonheur.
Si on pouvait être comme eux,
S'aimer simplement,
Sans chercher à être le plus grand.
Ainsi, le monde serait meilleur,
Et il y aurait moins de malheur,
Car c'est nous qui le provoquons,
A cause de nos rebellions.
Aimons nous ardemment,
Si de D.ieu, nous sommes enfants !
©Lysdesaron
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PENSEES
25 février 2010
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16:49
Je suis telle une mère qui a porté son enfant,
Bien au chaud dans son ventre,
Sentant ses petits pieds bouger,
Et ses mains me caresser.
Je suis telle une mère qui a porté son enfant,
Lui communiquant la vie,
Le gardant à l'abri,
Des souillures de ce monde.
Je suis telle une mère qui a porté son enfant,
Attendant le moment,
Où il poussera son premier cri,
Pour dire merci à Celui qui lui donne la vie.
Je suis telle une mère qui a porté son enfant,
Les souffrances de l'accouchement,
Ne sont rien,
Par rapport à ce cadeau divin.
Je suis telle une mère qui porte encore son enfant,
L'entourant de mon amour et ma tendresse.
Avec toutes mes faiblesses,
Mais d'un coeur pur et sans regret.
©Maman Lys
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POEMES
24 février 2010
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16:09
SHALOM,
Je vous offre ce texte, que vient de m'envoyer Marie,
Il est tellement vrai et profond.
Puissions nous le mettre en pratique !
Que L'Eternel vous garde.
Affectueuses pensées de Lys
Chaque seconde que nous vivons est une parcelle nouvelle
et unique de l'univers,
un moment qui ne sera jamais plus...
Et qu'enseignons-nous à nos enfants?
Nous leur apprenons que deux et deux font quatre,
et que Paris est la capitale de la France.
Mais quand leur apprendrons-nous aussi ce qu'ils sont eux?
Nous devrions leur dire: Tu sais ce que tu es ?
Tu es une merveille. Tu es unique.
Tout au long des siècles qui nous ont précédés,
il n'y a jamais eu un enfant comme toi.
Tes jambes, tes bras, tes petits doigts, la façon dont tu bouges.
Tu seras peut-etre un nouveau Shakespeare, un nouveau Michel-Ange,
un nouveau Beetnoven.... Tu peux tout faire.
Oui, tu es une merveille.
Et, quand tu grandiras, pourras-tu faire du mal à un autre qui est,
tout comme toi, une merveille?
Tu dois oeuvrer,
Nous devons tous oeuvrer,
Pour que ce monde soit digne de ses enfants."
Petit poème retranscrit pour Samuel,
de la part de sa marraine, Marie.
Voici plus de dix mois, petit Samuel
Que tu es monté dans le bateau de la vie
Tu es ainsi devenu le timon de notre caravelle
Ma raison d'être, la lumière dans la nuit
Petit Samuel, merveilleux chéri
Nous sommes là aujourd'hui dans ce lieu divin
Pour t'offrir nous aussi un cadeau qui brille
La lumière de Dieu, l'Amour de ton prochain
Que tes yeux noirs ne versent jamais de larmes
Vois le monde avec bonté, compréhension et douceur
Que tes petites menottes ne portent jamais d'armes
Aime, oui aime, aime la vie dans toute sa splendeur
Petit Samuel, tiens-toi aujourd'hui comme hier
Avec une totale confiance entre les mains de Dieu
Comme un enfant qui attend tout de son père
Il saura te guider chaque jour du haut des cieux.
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POEMES
23 février 2010
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18:11
(un petit clin d'oeil à ma petite Salomé avec qui j'ai vécu
des moments inoubliables, une enfant qui a toujours le sourire)
Une poésie à mes petits anges de l'orphelinat Lysdesaron,
mais aussi à tous les enfants de l'univers,
Car nous sommes tous d'un même Père,
Le Créateur du Ciel et de la terre !
Ton sourire me fait chaud au coeur,
Petit ange du bonheur .
Tu réjouis mon âme,
Séchant toutes mes larmes.
Quand vient le découragement,
Ta joie m'aide à aller de l'avant,
Et ensemble, nous continuons le combat,
Avec Le Roi des rois.
Ton sourire est semblable à une rose
A peine éclose.
Un parfum tendre et doux,
Une mélodie d'amour,
Un rayon de soleil,
Qui enlève les peines.
C'est une rosée,
Qui rafraîchit les pensées.
(un petit coucou à ce petit bb de l'orphelinat Caredor)
J'aime ton sourire Samuel,
Nicolas, Grâce, Rachel !
Ne me prive jamais de ton sourire,
Suzanne, Jean-Pierre, Murice !
Ton sourire est un amour qui ne finit pas,
Lévi, Rébecca !
Et toi qui te trouve au bout de la terre,
Ton sourire donne la lumière !
Un sourire ne coûte rien,
Mais il guérit tous les chagrins.
C'est une tendresse sans fin.
Il donne à l'autre un peu d'espoir,
C'est un phare dans la nuit noire,
Quand frappe à ta porte le désespoir.
Le sourire est source dans le désert,
Une fleur merveilleuse en plein hiver.
Ton sourire peut sauver une âme dans la détresse !
©Lysdesaron
(aïe ! Rachel me tire les cheveux ! photo de ce jour)
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20 février 2010
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(Sarah et Ruth que j'appelle "les soeurs jumelles")
Le Seigneur nous a laissé ce commandement :
Aimez-vous les uns les autres.
Je vous parle de cet amour fragile, mais pas impossible,
L'amour entre frères et soeurs, qu'ils soient du même sang,
ou unis par l'amour de Christ.
L'amour est le plus grand des dons.
Nous devons commencer par nous aimer entre frères et soeurs,
et pourtant tellement sont divisés !
Que ce soient dans nos familles, ou à l'église, l'amour entre
frère et soeur est parfois superficiel, ou inexistant.
Heureusement, il reste encore des vrais frères et soeurs
dans la foi, ou par le sang.
Et si nous faisions comme ces enfants dont je vous transmets
les photos ci-dessous ...
Ils ne regardent pas à la couleur de peau, ni à la religion ...
Imitons les, ainsi le monde serait plus beau,
et le coeur du Père réjoui de voir Ses enfants qui s'aiment !
Sarah et Françoise
Ruth et Charlène Rachel
Samuel et Fridoline
François et Nicolas
Christelle, Sarah, Ruth
Nicolas et Jonathan
Jean-Pierre, Jonathan, Pélagie, Suzanne, Régine
Recevez toute mon affection fraternelle
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PENSEES
19 février 2010
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C'est une grâce que de l'avoir avec nous au sein de l'orphelinat
Lysdesaron.
Lors de notre arrivée au Cameroun, en décembre 2007,
elle était là, radieuse et heureuse de nous accueillir.
Ensuite, elle nous emmena visiter son village, sa région,
comme la photo ci-dessus.
Veuve depuis plus d'un an, cette grand-mère au coeur pur,
nous est d'un grand secours.
Elle est la doyenne de l'orphelinat, et s'est consacré nuit et jour
au Seigneur, et pour le bien-être de ces anges.
Chaque jour, elle se lève tôt, pour préparer la nourriture
des enfants, et la nuit elle est toujours prête à se lever,
si un petit se réveille.
Je vous la présente aujourd'hui, c'est Marie.
Je rends grâce à D.ieu pour cette femme qui est une source
d'encouragement pour chacun de nous.
Je me souviens d'une nuit où elle m'appela au téléphone,
pour me dire :
"Samuel ne va pas bien, il faut qu'on l'emmène
à l'hôpital."
Son calme extérieur cachait la crainte intérieure qu'elle ressentait,
face à cette situation qui lui brisait le coeur.
C'est ainsi que dans la nuit, le Directeur et moi-même découvrions
un petit bébé souffrant dans les bras d'une grand-mère qui se
sentait perdue, attristée comme si c'était son petit bébé.
Elle le serrait très fort contre sa poitrine, et priait pour
lui, l'âme en pleurs.
Je me souviens de son sourire lorsque le médecin la rassura,
et administra à l'enfant un remède pour calmer la diarhée,
et les vomissements.
La petite grand-mère de coeur, était enfin soulagée et avait
retrouvé sa paix intérieure.
Elle en passe des nuits, éveillée pour ces petits chérubins,
Qu'elle chérit et garde dans son coeur de mère.
Elle travaille à titre bénévole et ne se plaint jamais,
C'est elle qui a accouché votre serviteur, Philippe Sipewo,
Directeur de L'Orphelinat Lysdesaron.
Cette maman est un modèle pour nous, je l'appellerai :
maman courage !
Ce témoignage pour vous dire qu'il n'y a pas d'âge pour aimer,
pour servir et pour donner, ce qui compte c'est ce que
contient le coeur.
Souvenons-nous qu'il est précieux d'avoir au milieu de nous,
des personnes d'un certain âge, pour nous guider, nous conseiller,
et nous aimer.
Nous avons besoin du plus petit au plus grand !
Nous vous embrassons tous d'un saint baiser.
©Lysdesaron
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TEMOIGNAGES
17 février 2010
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Bonjour à tous,
Un orphelinat c'est une famille, une maison d'amour.
Les petits enfants que nous servons sont des modèles pour nous.
J'aime cette photo où Nicolas et Grâce se donnent la main.
Je suis émerveillée de voir l'amour qui règne entre ces
petits anges.
Il y a quelques jours, j'avais pris à la maison, Rebecca, et à son
retour à l'orphelinat, Nicolas se précipite dans ses bras pour l'accueillir.
Quelle joie aussi de voir tous ces enfants crier : papa, maman ! et se jeter à notre cou, quand nous arrivons dans cette maison d'amour.
L'Eternel parle beaucoup au travers des enfants,
soyons attentifs à leurs paroles.
Ne méprisons jamais un seul de ces petits,
Le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemble.
J'ai constaté aussi l'esprit de partage entre ces enfants.
Ils se plaisent à distribuer en plusieurs parts un beignet,
un fruit, et même leur repas.
J'apprends beaucoup au travers de ces chérubins,
que je bénis de tout mon coeur.
Mon âme se plaît à aider ces enfants qui étaient
dans la souffrance, livrés à eux-mêmes.
Et ce qui est étonnant, c'est que je les aime,
sans me forcer, c'est un don de L'Eternel,
et au travers de cet amour que je leur communique,
Le Seigneur guérit mon mon coeur et mon âme.
Je te l'assure, mon ami(e), mon frère, ma soeur,
plus tu donnes de l'amour à un enfant, à un petit,
Plus Le Seigneur renouvelle et répand Son amour,
comme une source d'eau vive qui ne s'arrête jamais de couler.
Embrasse la vision, possède la et crois en la puissance
de L'Eternel qui est au coeur de cette vision.
Cela vaut la peine de se sacrifier,
et d'aimer contre vents et marrées.
Il n'y a rien de plus important que d'aimer D.ieu et Son prochain.
Que L'Eternel vous enveloppe de Son manteau d'amour,
Et vous inonde de Sa paix.
Avec plein de bisous de chaque enfant,
et toute notre affection.
©Lysdesaron
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PENSEES
16 février 2010
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Shalom,
Ce matin, je vous emmène passer une journée avec nous,
au sein de l'orphelinat, en attendant que vous veniez nous visiter ...
C'est l'heure de se réveiller,
et non de retourner au lit !
Pour certains, c'est l'école, tandis que les tout-petits restent
à la maison.
Mais avant, il y a le petit déjeuner avec tartines de pains chocolatées, lait.
sans oublier la toilette matinale.
"Ensuite, on joue, on fait des cabrioles, on rit ..."
Tandis que grand-mère prépare la cuisine, aidée parfois
de tonton Henri, qui va repartir au Congo bientôt.
Henri est handicapé depuis petit, mais cela ne l'empêche pas
d'aider, et cela est une bonne leçon de vie pour nous.
Tandis que Bouquet fait la vaisselle et range la cuisine,
Clarisse lave le linge à la main, y compris les couches car ici
on n'achète pas de couches jetables, pour économie.
Anastasie surveille les enfants
Midi déjà, l'heure de déjeuner !
Tout le monde accourt pour manger et se régaler ...
"Hélas, on mange parterre, pas de chaise et de table adaptées
à nos petits."
Il est difficile de les faire manger, car ils préfèrent
le faire seuls, et s'en mettre partout....
Une sieste s'impose pour les plus petits, même s'ils résistent.
"C'est le réveil, un petit fruit et hop c'est reparti pour jouer, ou danser,
car ici on a la danse ..."
"C'est l'heure des calins avec papa, maman ..."
"On loupera pas cà, même si c'est
des bisous tout collés à cause des sucettes que l'on vient de manger."
"La nuit va bientôt tomber, car à 18 H 3O ici au Cameroun,
c'est déjà l'obscurité.
Parfois on coupe l'électricité ou bien l'eau, il faut se débrouiller !!!
C'est l'heure de dîner et ensuite un peu de télé,
juste avant de se coucher.
L'agent de sécurité est là pour nous surveiller, il s'appelle
Jean-Jacques."
Bonne nuit à tous de la part des chérubins de l'Orphelinat Lysdesaron.
©Lysdesaron
Published by ® Lys de Saron
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VIE QUOTIDIENNE